Lumière sur Aurore — Les compositions des cosmétiques naturels

Bonjour à tous et bienvenue pour un nouvel article « Lumière » ! Nous aimerions aujourd’hui vous inviter à partir à la découverte des compositions en cosmétique naturelle, grâce à cette rencontre faite avec Aurore. Chimiste de formation, elle retrace sa découverte des compositions des cosmétiques, mais aussi sa transition vers le naturel et sa passion pour les formulations. Cette passion l’a même amenée à vouloir en faire un pan de sa vie au travers de son blog. Entrez donc dès à présent dans les coulisses d’une réflexion personnelle et professionnelle sur les formulations des cosmétiques naturels.

 

Peux-tu te présenter ?

 

Je m’appelle Aurore, j’ai bientôt 40 ans. Je suis chimiste de formation. À la base, je suis plutôt spécialisée dans la formulation. J’ai toujours eu envie de travailler dans les cosmétiques, mais cela ne s’est malheureusement pas réalisé.

J’ai juste eu l’occasion de faire mon projet de fin d’études au sein d’une société de cosmétiques dédiée aux instituts de beauté pendant 6 mois.

Je suis donc partie dans beaucoup d’autres choses, j’ai un parcours un peu éclectique. Mais je n’ai jamais lâché ce goût pour les cosmétiques.

Je suis partie faire de la formulation de pesticides en Angleterre et en Suisse… Pas du tout naturel, donc ! Forcément, c’était des opportunités intéressantes pour voir d’autres choses.

 

Tu as une approche des cosmétiques plutôt liée à ton parcours professionnel, finalement ?

 

Oui, j’ai fait une année en Allemagne où j’ai travaillé pour un fabricant de matières premières, entre autres pour des cosmétiques.

C’est en étudiant un peu de plus près les procédés de fabrication de ces matières premières que ça ne me convenait pas du tout. Je n’avais plus envie de mettre ce genre de choses sur ma peau.

Du jour au lendemain, je me suis débarrassée de tout ce que j’avais dans ma salle de bain et je suis partie chercher d’autres choses.

Ce qui est intéressant en Allemagne, c’est qu’ils sont assez pionniers dans le domaine des cosmétiques naturels et biologiques. Donc je me suis renseignée sur ce qui existait en Allemagne. C’était en 2007-2008 environ.

J’ai regardé surtout :

  • les marques allemandes et suisses ;
  • les produits qui étaient utilisés ;
  • la lecture des compositions ;
  • les logos, certifications et réglementations…

Je n’avais pas tellement trouvé mon bonheur parmi ces produits allemands parce qu’ils ont un système de conservation à l’alcool qui est très riche.

L’alcool conserve très bien, mais à de très fortes quantités et surtout quand on ne le combine pas à d’autres choses. Cela dit, ça assèche beaucoup la peau. Donc quand on a 15 % d’alcool dans un produit ça se sent quand même, surtout sur une peau sensible

Je savais donc que je voulais me tourner vers des cosmétiques naturels, mais impossible de trouver mon bonheur parmi ces choix-là.

 

D’accord. C’est à ce moment que tu as découvert le monde des cosmétiques naturels alors…

 

C’est allé encore plus loin. Quand je suis rentrée en France pour rejoindre mon mari, j’ai décidé de tester une expérience à mon compte. J’ai voulu aller tester ce que j’étais capable de faire sur de la formation en cosmétiques naturels et biologiques.

J’ai donc creusé le sujet et proposé des sessions de formation à des revendeurs dans les magasins bio et instituts. Je proposais une formation plus généraliste, dans le sens où ces gens disposaient de formations dispensées par des marques la plupart du temps.

Ils n’étaient pas toujours armés pour savoir comment lire une composition, les certifications, les différences entre cosmétiques naturels et conventionnels.

J’ai fait ça pendant 2 ans, avec tout ce qui va en parallèle : écriture d’articles, co-animation d’un blog. Le seul souci, c’était qu’on était en pleine période de crise économique en 2009-2010. Je n’ai pas réussi à faire décoller cette activité.

Du coup, je suis repartie sur les chemins du salariat dans un tout autre domaine et suis chargée de communication pour des équipes de recherche et développement, au sein d’une société de pneumatiques. Plus rien à voir !

 

Quel est ton rapport avec les cosmétiques naturels du coup ?

 

Lorsque j’étais à mon compte, je faisais mes propres cosmétiques. Je n’ai jamais vraiment arrêté, même si je le fais moins qu’avant. Je continue de me faire des huiles ou lotions ; des choses relativement simples à conserver.

Pour les crèmes, c’est toujours plus compliqué d’arriver à un bon équilibre au niveau de la stabilité si l’on n’est pas équipé comme en laboratoire.

Le côté naturel et biologique, je ne l’ai jamais quitté non plus. D’ailleurs les rares fois où j’utilise un produit conventionnel, par exemple si je fais un soin en institut, je sens que ma peau n’aime pas forcément… Elle tiraille plus, n’est pas forcément confortable, avec plus de rougeurs.

 

Du coup, tu es aidée par tes connaissances pour trouver des produits naturels, non ?

 

Oui, c’est plus facile lorsqu’on connaît les compositions. On peut aussi plus facilement faire le lien entre la qualité des produits et leur prix.

Il existe des applications pour lire les étiquettes, mais aujourd’hui, on est beaucoup plus dans l’aire de la transparence. On a beaucoup évolué en 10 ans sur le sujet, je trouve, par rapport à la période où j’étais à mon compte.

Aujourd’hui, c’est la mode. Il y a beaucoup d’attentes des clients et des consommateurs sur le sujet de la transparence. On ne peut pas dire qu’on soit en manque d’informations, mais du coup on est perdus dans la masse.

Elle existe, l’information. Il faut juste trouver le bon canal, où les informations sont accessibles et fiables, sans passer des heures à chercher et se renseigner. Et une fois qu’on a trouvé ce canal, il faut arriver à comprendre et assimiler cette information.

On va avoir plus tendance à faire confiance à des blogs ou aux promoteurs neutres qu’aux marques et leurs publicités.

Personnellement, je suis en train de remonter un projet de blog sur le sujet des cosmétiques. Ce qui me manque, souvent, c’est un côté émotion dans les articles… On est sur de la transparence, mais du coup, il y a un côté très — trop — rationnel.

 

Dans tout ça, comment as-tu découvert la Canopée ?

 

C’était grâce au podcast Basilic. J’ai commencé à acheter quelques produits, par curiosité. Pour l’instant, j’en suis très contente.

C’est une belle marque, au-delà de tout le travail qu’elles ont fait pour développer les produits. Il y a aussi tout le côté poétique de l’image de marque et des graphismes. L’univers de la marque est très doux et me plait beaucoup.

J’ai décidé de ne pas faire de compromis sur les produits qui restent sur ma peau. À côté de ça, j’ai fait quelques compromis et je suis restée sur des produits plus conventionnels pour les produits d’hygiène et les produits solaires, principalement pour leur praticité d’utilisation.

 

Quel est ton article phare de La Canopée ?

 

Je n’avais pas encore trouvé les produits qui me convenaient pour le soir. Ma routine avait tendance à sauter, du coup.

C’est La Canopée qui m’a réconciliée avec cette routine. J’ai désormais réellement envie de la faire chaque soir, grâce à la crème de nuit aux actifs oxygénants.

Les huiles essentielles offrent des odeurs intéressantes, mais, d’après ce que j’ai vu, les dosages sont fins. L’odeur est légère et bien équilibrée. Elle est différente de ce qu’on a l’habitude de trouver.

 

Un mot pour la fin ?

 

Le jour où j’ai découvert le monde des cosmétiques naturels, ça a été un nouveau jour pour moi. J’ai compris que la nature était réellement bien faite et nous donnait tout ce dont on avait besoin.

Pourquoi aller chercher ailleurs et se mettre dans des situations inconfortables vis-à-vis de notre peau ?

Pour les lecteur.ice. s, si vous voulez en savoir toujours plus sur le domaine des cosmétiques, n’hésitez pas à me suivre sur mon tout nouveau blog : Mes trésors éthiques.