Lumière sur Amélie — « Privilégier le bien-être au paraître… »
Bonjour et bienvenue pour cette nouvelle édition de nos articles « lumière sur ». Aujourd’hui, nous vous proposons de partir à la rencontre d’Amélie, naturopathe. Amélie nous a fait l’immense plaisir de nous expliquer son métier dans les grandes lignes. Avec la naturopathie, il est possible de découvrir toute une nouvelle stratégie personnalisée à mettre en place pour prendre soin de soi. Nous verrons à travers cette rencontre que bien souvent, notre corps nous envoie des indices potentiels sur un déséquilibre intérieur ou un problème plus général. Cela peut passer par des signes visibles sur notre peau, entre autres. Amélie, en partant à la découverte des cosmétiques naturels, propose aux personnes qu’elle prend en charge un pan complémentaire à une démarche plus globale visant à retrouver une sérénité et un équilibre, intérieur comme extérieur.
Peux-tu te présenter ? Peux-tu nous expliquer les bases de la naturopathie ?
Oui bien sûr ! Alors moi je suis Amélie, naturopathe à Bordeaux. La naturopathie, on l’appelle aussi la première médecine. On va analyser le corps de manière globale, holistique. On va chercher la cause des maux. On ne va pas seulement traiter le symptôme. Par exemple, si quelqu’un a mal à la tête, on ne va pas donner un remède seulement pour ça. On va chercher la cause de ces migraines régulières. On joue pour cela sur 5 piliers :
- le vitalisme (force vitale) ;
- l'humorisme (cela concerne les liquides qui circulent dans notre organisme : l’eau, le sang, la lymphe et le liquide interstitiel) ;
- l'hygiénisme (au niveau alimentaire, psychologique et corporel) ;
- le causalisme (cause profonde) ;
- l'holisme (la globalité).
Cela se traduit par l’utilisation de diverses techniques lors de nos consultations :
- l’alimentation, très importante et personnalisable ;
- l’hydrothérapie interne ou externe, donc l’eau ;
- la phytothérapie donc les plantes et la gemmothérapie par les bourgeons ;
- l’aromathérapie avec les huiles essentielles ;
- la réflexologie avec toutes les techniques associées (shiatsu, étiopathie, ostéopathie, chiropraxie…) ;
- le mouvement (sport) ;
- la psychologie ;
- le magnétisme ;
- l'actinologie (la lumière) ;
- la respiration...
On s’aide aussi de tout un panel d’outils, par exemple l’iridologie, les antennes de Lecher (et donc tout ce qui touche à l’énergétique). On a également tout ce qui se rapporte aux sphères émotionnelles : la respiration, les fleurs de Bach… Et enfin, des aides supplémentaires telles que la sophrologie, le sport…
Tous ces outils servent au naturopathe afin de l’aider à trouver la cause des maux de son patient et régler le problème en traitant le corps de manière holistique. On s’attarde à soigner :
- le corps,
- l’âme ;
- l’esprit.
C’est utile en prévention, mais on peut aussi agir quand les symptômes sont là. Cela peut être utile pour tout le monde : les personnes âgées, les femmes enceintes, les sportifs, les gens qui sont atteints de pathologies parfois même très compliquées.
Et toi, quel est ton parcours ?
Je suis spécialisée dans les troubles digestifs du microbiote intestinal. Ça concerne toutes les maladies inflammatoires auto-immunes (dysbiose intestinale, candidose chronique intestinale, maladie de Crohn, etc.).
Comme on est là sur la source de nombreux problèmes, ça m’amène aussi à travailler avec des personnes qui ont des troubles hormonaux, endométriose, hypo ou hyperthyroïdie, des maladies de peau telles que l’eczéma, l’acné, etc.
Tout est lié en naturopathie. Parfois, certaines personnes viennent me voir pour un problème de peau et cela cache en fait un problème intestinal. Et c’est de plus en plus. J’ai l’impression que tout le monde a mal au ventre, de nos jours.
Est-ce lié au stress ou à l’alimentation par exemple ?
Oui, je pense, il y a énormément de facteurs. Le stress est l’une des premières sources et crée des maladies physiques parfois assez impressionnantes. L’alimentation joue un rôle assez énorme, les médicaments, la pilule contraceptive… C’est vraiment à prendre de manière holistique, globale. L’alimentation, l’hygiène de vie, la sédentarité, etc.
Je suis également créatrice culinaire. Je crée des recettes pour toutes les maladies digestives inflammatoires. Il arrive que certaines personnes n’arrivent même plus à manger. Je les aide à reprendre un régime d’éviction sur quelques semaines, ou quelques mois tout au plus pour ne pas habituer l’organisme.
Mon objectif par rapport à la personne, c’est de cibler l’origine de ce qui va l’aider sur le moment, puis de réintroduire les aliments petit à petit.
Je donne aussi des cours de cuisine, mais là avec le COVID c’était un peu compliqué. Je fais aussi des consultations de beauté holistique. Généralement, les personnes qui me consultent pour des problèmes digestifs ont aussi des problèmes de peau. Donc là on va se concentrer dans un second temps sur le physique et l’extérieur et cibler le problème.
Par exemple s’il s’agit d’eczéma, d’acné, de séborrhée, de psoriasis… Là, on ira chercher des produits de soin les plus bruts et naturels possibles : des huiles végétales, des macérats, des huiles essentielles, etc. Mais il m’arrive aussi de conseiller des marques très naturelles : j’ai un petit panel de marques à conseiller, dont la Canopée.
Ce suivi est super complet !
Oui, j’essaie d’avoir un peu de tout parce que c’est intéressant. Et puis de toute façon comme je l’ai dit, tout est relié : l’alimentation, la beauté, les soins… Pour mes patients, c’est aussi bien. Ils sont contents d’être suivis pour tous ces sujets. Ils cherchent des conseils sur quoi manger, quels shampoings adopter, etc. J’aime bien couvrir un panel assez complet pour eux et qu’ils repartent avec des réponses concrètes.
Souvent, ils se posent des questions sur leurs soins, les plantes à prendre, est-ce que ça serait trop ou est-ce que ça agirait en synergie. Moi je sais ce qu’ils ont pris et c’est beaucoup plus simple pour les conseiller.
C’est important que le patient comprenne que l’on ne va pas poser un baume « localement » pour traiter un seul mal. On va venir creuser et chercher la source. Mais on va aussi travailler sur l’ensemble : l’intérieur, l’extérieur, l’alimentation, les compléments, l’hygiène de vie, les soins. C’est vraiment tout ça ensemble qui fera que cela fonctionnera sur le long terme.
Quel rapport entretiens-tu avec les cosmétiques de manière générale ?
Je n’ai jamais eu de gros problèmes de peau. J’ai eu un peu d’acné quand j’étais jeune, comme beaucoup. Quand on n’a pas de problème particulier, on n’insiste pas trop sur les soins du visage généralement. C’est vers mes 15 ou 16 ans que j’ai commencé à ancrer une routine un peu plus régulière. Je suis allée voir un dermatologue et il m’avait redirigé vers certains soins de parapharmacie. Ma peau était encore plus sèche qu’avant, finalement ! Ça a commencé à provoquer encore plus de boutons.
Depuis j’ai compris que je ne supporte rien de chimique. Je fais des irritations, j’ai des sensations de brûlure. Même avec les médicaments, je fais des réactions ; c’est d’ailleurs pour ça que je me suis tournée vers la naturopathie.
Donc tu t’es tournée très vite vers les cosmétiques naturels, finalement ?
Oui. Depuis que je suis petite, on mangeait bio et sain à la maison. J’ai commencé à m’intéresser aux cosmétiques un peu plus naturels, étant donné qu’on allait au magasin bio avec mes parents. Et là, on a commencé à me proposer des produits. C’était il y a une dizaine d’années environ.
Ça commençait un peu, mais il n’y avait pas autant d’offres qu’aujourd’hui. Je me nettoyais avec des soins assez doux, des sprays, des eaux florales. Je n’ai jamais vraiment trouvé un coup de cœur. Je continuais à tester des choses et c’est vers mes 20 ans que je suis partie en Autriche en tant que fille au pair. Ils sont dans le bio depuis un peu plus longtemps que nous.
Là-bas, il y avait toujours des offres bio, des soins naturels. J’ai donc commencé à m’en acheter, ainsi que du maquillage. C’est là que j’ai commencé à vouloir passer au 100 % naturel : même pour le mascara je ne supportais pas le chimique. Quand je suis rentrée en France, c’est là que je me suis mise à chercher vraiment des références en cosmétiques naturels. Mais finalement, c’est sur Internet que j’ai le plus souvent trouvé mon bonheur (il y a tout de même plus de choix qu’en magasin bio).
D’accord. Comment ça s’est passé ?
À ce moment-là, je suis tombée sur des blogs où l’on parlait plutôt de routine minimaliste dans laquelle on utilisait des produits assez bruts : des eaux florales, de l’aloe vera et des huiles végétales.
Je l’ai fait pendant 5 ans environ : je me démaquillais avec une huile, puis je me nettoyais simplement. Ensuite, je passais une eau florale (généralement bleuet, camomille ou fleur d’oranger). Après j’appliquais un peu de gel d’aloe vera et de l’huile de jojoba. C’était très minimaliste et naturel. Je faisais mes gommages moi-même à base de miel.
Ma peau était vraiment superbe, sans faire grand-chose. Et puis, depuis quelque temps, j’aime bien chercher des formules toutes prêtes pour le côté réconfortant : ça change, il y a l’expérience olfactive qui est aussi très sympa.
Il y a un an et demi je me suis formée aussi à tout ce qui était roll-on et guacha, automassages, collagène. Et puis comme je prends soin de moi en interne, ça se reflète sur la peau. Je me complémente de plantes, de vitamines… On a moins besoin de faire de choses en externe si on prend bien soin de soi en interne.
Je suis devenue un peu passionnée par les cosmétiques bio alors que je déteste l’univers des cosmétiques traditionnels, ça ne m’intéresse pas du tout. Je n’entre jamais dans une parfumerie, ça me rebute. Au contraire, le naturel nous complète et nous nourrit.
Oui, il y a un côté bien-être dans cette démarche ?
Oui, exactement. Alors que les cosmétiques traditionnels, c’est plus du « paraître » et ça revient à « se camoufler ». Pour moi, ça n’a pas la même signification. Mon ressenti c’est qu’il y a un côté superficiel dans les cosmétiques traditionnels alors qu’avec le naturel, on est vraiment sur une démarche pour prendre soin de soi. Entre autres parce qu’il y a toute cette partie émotionnelle quand on utilise des produits naturels, aussi.
Même avec le maquillage : il reste assez léger et ne vient pas couvrir ou créer un masque. On sent que ce ne sont pas les mêmes pigments, ce n’est pas la même chose. Le naturel se fond plus à la peau. Bien sûr, l’esthétique vient en second lieu, mais ça doit faire partie d’un tout, comme on l’a vu plus tôt.
Comment as-tu connu La Canopée exactement ?
C’est une amie qui m’en a parlé il y a environ deux ans. J’avais commandé la gelée noire et une crème. J’ai énormément aimé l’ambiance de la marque, les couleurs, le graphisme et les parfums des produits.
Les marques naturelles et bio n’ont pas toujours cette qualité au niveau de l’odeur. Mon amie a trouvé sa routine et commande toujours chez vous. Quant à moi, j’ai envie de tester plein de choses, les coffrets sont idéaux pour ça.
Quel est ton produit phare de La Canopée pour le moment ?
Je dirais le masque aux acides de fruits. J’ai vraiment adoré l’odeur. Il faut dire que j’adore l’hibiscus, déjà. J’en consomme régulièrement sous forme d’infusion ou de thé. Pour la santé, c’est un très bon élément. Et puis au niveau de la peau, il a un super effet, la peau est douce, il resserre bien les pores, c’est un exfoliant très léger.
Le côté 2-en-1 est super pratique ! On exfolie sans tirer la peau et on profite d’un masque. Mes masques faits maison avaient souvent ce défaut de tirer et assécher la peau. Mais en faisant les exfoliations, j’ai vraiment commencé à voir une différence sur ma peau, surtout au niveau de la luminosité. Et ma peau n’est plus jamais asséchée !
Un mot pour la fin ?
Pour ceux qui lisent : faites-vous conseiller lorsque vous voulez changer de routine, que ce soit pour votre peau ou autre chose. Il vaut mieux passer par un expert et trouver les bons produits qui vous conviennent plutôt que de passer à côté de ce qui pourrait vraiment marcher pour vous !
Tomber dans l’autodiagnostic et l’automédication, ce n'est pas toujours très bon, on le voit avec les huiles essentielles. Si on ne sait pas les utiliser, cela peut avoir un impact très fort, voire dangereux. On a parfois aussi des idées reçues sur notre peau, mais elle peut changer et évoluer. Cela dépend de la période. Si on est enceinte, si on subit du stress… La peau change et il faut s’adapter en fonction.